Vidéo de synthèse
Principe général
À l’instar des plans 2D/3D basés sur les données cartographiques, les vidéos de survol permettent de mettre en images dynamiques les différentes composantes d’un territoire. Si les plans 2D, voire 3D, peuvent être difficiles à interpréter par certains, l’avantage incontestable de la vidéo réside dans une meilleure appréhension de la topographie par le mouvement de la caméra virtuelle : les reliefs, les altitudes, les dénivelés, les pentes et les orientations des versants deviennent beaucoup plus lisibles.
Les applications d’un tel outil de communication sont multiples et peuvent se décomposer en 2 grandes catégories :
- La présentation d’un territoire dans sa configuration actuelle, par exemple :
- un site touristique, avec son organisation générale, ses différentes activités de loisirs, ses moyens de transports, localisation des hébergements, stationnements, etc.
- un site industriel, avec ses lieux de production et de stockage, l’organisation de la sécurité
- Les projets futurs d’aménagement ou d’équipement d’un territoire, tels qu’un moyen de transport, une zone touristique, industrielle ou commerciale, etc…
Les vidéos entièrement en images de synthèse vs. les insertions sur prises de vues drone
En vidéos entièrement de synthèse, l’ensemble de la scène est modélisé en 3D, puis texturé, pour être ensuite rendu en images calculées. Vingt-cinq à trente images sont nécessaires pour réaliser une seconde de vidéo, soit 1500 à 1800 pour une minute d’animation. Notre installation informatique permet de rentrer une séquence de plusieurs minutes en quelques heures de calculs. Si cela peut paraître long, il faut bien garder à l’esprit l’avantage de calculer en images de synthèse l’ensemble de la scène (qui peut parfois couvrir plusieurs milliers de kilomètres carrés) : on peut s’affranchir des saisons, et ainsi garder la capacité de rendre en contexte hiver un territoire enneigé, à tout moment de l’année.
Si l’on désire disposer d’images plus réalistes, nous proposons la captation vidéo par drone, éventuellement suivie de l’insertion d’un projet précédemment modélisé. L’ajout du projet sur les images réelles repose sur le même principe que l’insertion photo, avec lesquelles on illustre les dossiers de permis de construire, ou les brochures publicitaires de projets immobiliers. Les outils utilisés diffèrent un peu, il s’agit d’insérer le projet sur autant d’images qui composent la vidéo, soit 25 à 30 images par secondes. Nous avons recours à des techniques proches de la photogrammétrie, habituellement utilisée pour la restitution topographique. Le résultat obtenu est spectaculaire : à la lecture de ces vidéos d’insertion, il n’est pas possible de savoir si le projet est déjà réalisé.
Les déclinaisons architecturales, techniques ou industrielles
Notre expertise porte principalement sur des techniques de rendus de terrains à grande échelle, grâce à la maîtrise des métiers de géomètres, cartographes, géomaticiens, et bien sûr infographiste 3D.
Nous pouvons aussi nous limiter à la mise en images réalistes de modèles plus modestes en dimensions, tels qu’un appareillage électrique, un bâtiment industriel ou d’habitation. Nous produisons ainsi des vidéos pour le compte d’architectes, urbanistes, industriels. Nous partons de blocs 3D, de plans 2D ou même de simples croquis. Les formats acceptés sont les standards tels que le DWG, OBJ ou SKP, ainsi que les formats d’échange utilisés dans le cadre du BIM, tel que l’IFC.
Montage et effets spéciaux
Une séquence est une suite d’images correspondant à la trajectoire d’une caméra virtuelle, survolant par exemple un territoire. Cette séquence en elle seule ne constitue pas encore un outil de communication abouti.
Nous proposons généralement la livraison d’un montage d’environ 30 secondes à 5 minutes, comprenant un certain nombre de séquences sur lesquelles viennent apparaître les informations que l’on ne peut mettre dans le modèle 3D. Il peut s’agir d’informations textuelles, des pictogrammes, ou des zonages. Cers derniers peuvent apparaître de manière simple, ou grâce à des effets spéciaux.
